Salut Catherine,

Ca me semble effectivement être une bonne idée de demander ceci à Eric.
Je veux bien faire le relais auprès de lui, à moins que tu ne préfères le contacter directement.
Dis moi quoi,
Charlaine

Il te connait mieux, donc je préfère que tu le contactes. De mon côté j'enverrais bien la question à des groupes comme le Talent, par exemple.

Ca me semble être une bonne idée de contacter d'autres groupes aussi.
Après en ce qui concerne le talent, la monnaie est portée par assez peu de personnes, ce qui n'est pas le cas d'autres monnaies comme le lumsou, le sous-rire, le valeureux, le solatoi, le carolo'or...
si tu veux les contacts, dis moi !

Merci, Catherine.

Oui, partons sur cette approche.  J'ajouterais la seconde question : la source de financement (public, cotisations des membres, dons, partenariat,...) pour faire face aux nombreux coûts cachés.  A discuter lors de la prochaine plénière inter-monnaie.

À la réflexion, et tout en saluant le "coup de théâtre" de Vincent, qui pose de bonnes questions, je pense que le travail sur les statuts (j'en parle puisque j'en suis) ne doit pas s'arrêter avant de trancher ces questions. 

Les statuts donnent un cadre générale, c'est notre "Constitution", et pour poursuivre l'analogie, on sait combien en Belgique, la Constitution est centrale dans l'organisation mais ne règle pas tout, mêmes des points aussi importants que le budget ou la politique générale du pays.

Donc bétonnons nos statuts tout en lançant, parce qu'on est murs pour cela, le travail sur le business plan. On a besoin des deux. Mais pas que l'un ralentisse l'autre.

Amitiés à tou·te·s

Voici la réponse de Fabienne, qui s'occupe du Talent :

"Bonjour Catherine,

Si vous avez l'occasion d'engager une personne pour l'admninistration, n'hésitez pas!

Les premières ML en ont bénéficié via un subside de la Région wallonne. Pas nous, malheureusement, et nous ne sommes que des bénévoles, avec toutes les  limites que cela implique. Il se fait que personnellement je suis au chômage et que j'ai décidé de consacrer la plus grosse partie de mon temps au Talent. Mais que ce soit sous forme bénévole ou salariée, il est très important d'avoir un permanent, ne serait-ce qu'à mi-temps, pour assurer le suivi au quotidien. Sinon, les bénévoles s'épuisent d'autant que la plupart sont déjà tous engagés dans d'autres projets citoyens ou autres.

Cordialement

Fabienne

Pour Le Talent ASBL"

Voici la réponse de brice du Lumsou à Namur

C’est Brice, du Lumsou à Namur.

Chouette pour la monnaie locale bruxelloise ! J’ai moi-même déménagé à Uccle récemment, n’hésite pas à me tenir au courant des réunions 

L’investissement quotidien est assez important à plusieurs égards =>

1) niveau communication : mettre à jour les réseaux sociaux, assister aux événenements
2) niveau ressources/partenaires : faire le tour des comptoirs de change et des partenaires pour garantir la circulation du Lumsou, aller à la rencontre de nouveaux partenaires, créer des liens.

3) niveau gestion :  compléter les appels à projets, rédiger les rapports d’activités, rapports pour subsides..

Nous sommes un groupe de bénévole motivé mais avec 2 stagiaires en février/mars nous avons fait en 1 mois ce que nous faisons en 3 mois. Du coup une personne pour l’administration c’est un grrrrrrand plus ! Ca permet de garder l’énergie de tout le monde sur les partenaires et garder sa force et son énergie pour aller à la rencontre des citoyens 

Voilà la réponse d'Eric aux questions en gras:

Question de Catherine: Suite aux questions soulevées par Vincent ce mardi et avant de nous lancer dans des plans stratégiques qui resteront à ce stade très théoriques, je me demande s'il ne serait pas plutôt utile de nous informer auprès de groupes ML existants et auprès d'Eric sur  l'importance de l'investissement humain dans la gestion quotidienne d'une monnaie.

> C'est en effet un investissement en temps significatif. D'où l'importance de structurer une équipe et d'agir en complémentarité et en bonne intelligence. Chacun doit s'orienter vers les tâches qui lui conviennent le mieux : voici, à la louche, quelques types de tâches qu'il faut se répartir :

> Gérer la circulation de la monnaie

> Gérer les finances du fonctionnement de l'association

> Contact opérateurs économiques et démarchage

> Jouer un rôle de coordination et de liens entre volontaires.

> Pub, com externe et site internet

> Animation des réunions et du réseau des volontaires

> Présentations et présence à des manifestations

> Porte parole

> Rédaction de toutes sortes de documents...

C'est un travail d'équipe qui peut se construire librement en respectant le rythme et le volume d'implication de chacun. il est par exemple important de ne pas se fixer des objectifs quantitatifs susceptibles de générer des frustrations. Important aussi de prendre plaisir à travailler ensemble et à marquer les étapes franchies même si on est souvent un peu frustrés ne pas aller aussi vite qu'on le voudrait.

Car c'est bien cette question qui titille Vincent, il me semble... Qui est prêt à s'investir dans la gestion quotidienne bénévolement et ne serait-il pas plus réaliste d'engager une personne ? >>> moyens financiers à trouver.

> A terme, Vincent a raison, il faudra probablement trouver des moyens financiers pour engager des personnes. Mais, si on attend ces moyens avant de démarrer, le projet risque de ne jamais voir le jour et se pose alors aussi la question de la dépendance par rapport à une vision politique et la façon dont elle se traduit dans un parti.

Vincent ajoute à cela: J'ajouterais la seconde question : la source de financement (public, cotisations des membres, dons, partenariat,...) pour faire face aux nombreux coûts cachés.  A discuter lors de la prochaine plénière inter-monnaie.

> C'est une vraie question mais une monnaie citoyenne, comme son appellation le souligne, repose sur le fait que de simples citoyens volontaires peuvent s'émanciper et mettre en route un projet aussi ambitieux qu'un système d'échange de type monétaire. La discussion relative aux moyens financiers vient après le lancement effectif du projet. Le collectif doit exister pour devenir un interlocuteur reconnu par les pouvoirs publics.

> Au coeur des discussions relatives au financement, il y aura la notion de résilience et de diversité des sources de revenus (soutiens financiers, matériels, logistiques, subsides, cotisations, dons, etc...). Le but est de ne pas dépendre uniquement du bon vouloir de l'un ou l'autre.

> A court terme, le fait de devenir "groupe local Financité" permet de financer quelques frais de fonctionnement. En gros, cela représente quelques centaines d'euros. Ce n'est pas énorme mais c'est un bon support quand on démarre à zéro. Dans cette logique, des avances de trésorerie sont envisageables.

> Parallèlement, des soutiens financiers ponctuels de Financité sont négociables en fonction des ressources disponibles.

Bref il est important de penser au financement ET, simultanément, il est tout aussi important de se lancer dans l'action concrète : "le chemin se découvre en marchant" et vous n'êtes pas seuls sur les sentiers, parfois tortueux, des monnaies citoyennes.

Eric.    

Bonjour,

Un article de Kaizen sur les Monnaies locales qui aborde justement cette question de l'investissement quotidien des personnes : https://www.kaizen-magazine.com/article/monnaies-locales-complementaires-quels-outils-pour-favoriser-leur-developpement/?utm_source=actus_lilo

"Ce constat, plusieurs monnaies locales l’ont fait. Créer et développer une monnaie locale demande beaucoup de temps, de moyens humains et financiers, que toutes les associations n’ont pas. Il faut en effet constituer un noyau de fondateurs, trouver des lieux où utiliser la monnaie, rédiger sa charte d’utilisation, définir son cadre légal et son fonctionnement, mettre en place un plan de communication pour la promouvoir, etc.

"

Et voici la réponse du SolAtoi

"Bonjour,

Nous fonctionnons uniquement avec les 6 bénévoles très motivés qui ont lancé la monnaie :-)

Cela prend du temps bien sûr mais c'est donc possible.

Nous n'avons pas les moyens d'engager quelqu'un, et si c'était le cas je ne pense pas que cette personne aurait du travail pour un temps plein.  Peut-être un mi-temps ?  C'est difficile à estimer.

Bonne continuation !

Nathalie"